Il est temps de reprendre la plume, après plus de deux mois de coupures…
L'air grave, et l'esprit perturbé, j'ai retrouvé ma petite soeur et mon grand-frère pour faire un grand bon en avant après une année sans eux...
Une plume sur la France serait tout de même intéressante. D’autant que remettre les pieds en « métropole française » m’a mis une jolie claque dans mon visage désormais dégarni non-escogriffe… Par contre je vous préviens tout de suite, je n’ai pas envie de vous parler des moultes soirées que j’ai faites là-bas au pays du fromage et du vin… J’ai plutôt envie de vous parler de ce petit sentiment que j’ai ressenti en posant le pied sur le tarmac béninois : « Je suis chez moi ! ». Malgré la chaleur ambiante et la moiteur qui se faufilé dans mes narines ce dimanche 11 septembre dernier, il était clair que j’étais heureux de revenir, content de retrouver ma vie béninoise… Et je rejoins mon Nétienne qui m’a dit assez simplement : « j’espère que ton séjour en métropole c'est bien passé, et que tu n'es pas trop heureux de rentrer au Bénin (sinon ca veut dire que tu es foutu et que tu ne pourras plus refaire ta vie dans cette mégalopole de métropole)» …
L’arrivée à Paris m’a piqué à vif… J’avais fait le choix de ne pas avoir de comité d’accueil, déjà parce que c’était sacrément galère pour tout le monde, et surtout parce que j’appréhendais mon retour, je voulais revoir la France tranquillement… Et quoi de mieux que la SNCF pour prendre son temps… En attendant Paris se défend d’être une ville pluvieuse et grise, il pleuvait et faisait grisâtre…
Au passage, j’avais un peu mal au crâne, le départ avait été rugueux. Quand vous avez une quinzaine de « djos » motivés comme jamais à vous rappeler la date de votre départ à la terrasse de Cadjéhoun, vous pouvez être sûr que vous vous en rappellerez… Et que le décollage, le vol, et l’atterrissage ont été dur… J’avais vraiment l’impression qu’un cargo de bananes c’était écrasé sur mon front…
Me voilà donc au débarcadère de l’aéroport « Charles de Gaulle », 45 kilos 600 grammes de bagages en soute, et un peu plus de 15 kilos de bagages cabine. Ça fait quand même un peu lourd tout ça, mais il fallait mettre Jean-Lou et Thibaut dans les bagages… Avec un chariot, cette charge là, ça va… Mais quand vous devez vous taper le chargement dans le TGV en direction de Lyon, c’est beaucoup moins funky !
Le TGV va quand même sacrément vite, je me demande si je ne vais pas demander au chauffeur de ralentir un peu pour prendre soin de moi et de mon état post-aéroplané-béniniste… Escale à Lyon, mon dieu ce qu’il y a du monde, et ils sont tous blancs en plus… Pas de pagnes, pas de musique forte dans les restaurants, on est servi ultra-rapidement pour un café, et ils ont la monnaie… Well, ça peut pas être aussi rose que ça la France…
Je suis fébrile, dans un peu plus de 35 minutes, je vais voir la sale ganache de ce ptit garçon nommé Arthur, qui (j’en suis persuadé) et aussi un peu fébrile sur le quai de la gare de Villefranche-sur-Saône ! Il n’a pas grandi, mais bon on l’aime comme ça ! Fausse RayBan garé dans une coupe volage, un petit sourire en coin, style faussement classieux, ça fait plaisir et même plus de le revoir ! La ville de Villefranche-sur-Saône tremble alors sur le son fraîchement arrivé de Yode, en hommage à Fifi ! Il fait beau, et c’est après une escale de courte durée et les retrouvailles avec le jambon sous vide, le pain français et un paté emballé chez Intermarché dans les locaux du Syndicat mixte du Beaujolais, que les deux compères (+ l’absent Julien OeufGood pour ce trajet, mais qui s'y est sacrément filé pour la suite du séjour!!!) partent pour ce qu’ils présagent (justement d’ailleurs) un mois de folie…
La suite, elle est simple, mais tellement riche…
Entre Clermont-Ferrand, Lille, Lyon, Verlinghem, Les Metz, Loubeyrat, Londres, et milles et une nuit de folie, quelques dédicaces,
la belle rencontre avec les VG de l’Ema (Zapan, Pouppy, Pleymo, Manu, Tigrou, Aurélie, Fifou…) et leur rugby bafouillant mais de cœur,
les anciens et éternels (Julien & Jess [même si physiquement t’était un peu en dedans mon Ju], Benjamin [Et l’inoubliable disparition…], Q [J’entends… ?], Matt [Je t’attends], Julio[Pareil], Marie, Lulu, Loïc [pas de saloperies avec le mioche sur Lyon hein], Maximilien [le philosophe anonyme, mais non moins populaire, des Zazous], Bat’ & Clém[Prochaine escale au bénin], Alex[Sac à foutre], Eric [à l’année prochaine], Mat Lacan et Mél [Un ptit bout de pagne pour pas m’oublier], Cochela [et le caveau, ou l’inverse], Raoul aka LeGras […], Séb [La queue en panache], Julie, So, David le couz [je me vengerais], Pierrot [Ptit frère], Julien M.[Merci pour la soutennance ;) ], Idir, Cyril, le Max et Camille [merci pour le repas je vous attends aussi], toinou [London represent], Christel [I’m so disappointed…], Camille et Marion [je préfère Marion quand même…],
ceux et celles que j’ai râté (dont mon nétienne que je citerais une deuxième fois quand même)…,
la famille qui m’a tellement manqué (Parrain, marraine, tontons, tatas, cousins, cousines, papa, maman, petite sœur, grand frère, « nouvelle » grande sœur, Papich, grand-mère, Charles et Marguerite…),
et toutes ses nouvelles personnes croisées…
Le Bénin m’a accueillit comme pour mon départ, et je viens bientôt fêter mes un an sur le sol béninois...
En espérant vous voir nombreux venir partager une bière en terrasse, une journée en pirogue, ou une nuit cotonoise, je vous embrasse très fort !!!