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3 décembre 2012 1 03 /12 /décembre /2012 12:33

C'est assez drôle, on parle assez souvent du chemin...


Quand tu es gamin, on te demande de trouver ta voie... Quand t'es adolescent, on te rabache que tu dois IMPERATIVEMENT trouver la bonne route... Et quand t'arrive à l'âge adulte, avec tes amis, ta famille, et tes collègues de boulot, on te parle du "chemin à suivre"...

 

Comme aujourd'hui, je me lance dans la recherche profonde de mon mémoire de fin d'étude, je me suis dis que ça serait pas mal de faire une petite analogie ici...

 

 

 

 

 

 

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20 octobre 2012 6 20 /10 /octobre /2012 12:15

Je pars depuis longtemps déjà pour voyager dans un pays souterrain parsemé de rencontres symboliques et mystérieuses, vers ce but ultime, que chacun cherche à atteindre, la rencontre du KaÏdara. Ce dieu peul de l'or et de la connaissance... Et hier, je sais que je l'ai vu dans mon sommeil, entre un rêve inutile et une pensée pour elle.

Il était tellement grand et clairvoyant, il s'entretenait avec tout le monde. Tout le monde? Oui, une masse immense d'individus en costumes, en haillons, noirs, blancs, jaunes, femmes, hommes, enfants… Il leur caressait la tête comme dans un mauvais film porno, et leur susurrait quelques conseils fumant sur la vie… Quand je me suis approché de lui, j'ai refusé qu'il me donne son affection manuelle, et j'ai levé les yeux vers lui en soutenant sons regard lourd de sens. J'étais différent des autres, mais il en avait sûrement vu d'autre. Et vous savez le plus génial dans tout ça, c'est quand vous vous trouvez face à ce genre de divinité, c'est que vous n'avez même pas pris le temps de préparer un petit power-point (oups keynote, je suis sur mac maintenant), qui relate votre venue, vos attentes et problématique… Le plus génial dans tout ça, c'est que ce n'est qu'un rêve, et c'est un "fucking god" donc il sait déjà l'objet qui vous amène devant ses panards gigantesques… Moi, il m'a juste dit "réveilles toi"…

Manque de bol, je me suis vraiment réveillé.


Le froid se glissant sous ma couette, j'ai réussi dans un mouvement d'envergure à basculé sur la droite du lit, et à rejoindre la moquette. Mes mains ont frotté mon visage, comme chaque matin, et elles ont cherché à l'aveugle l'interrupteur de ma lampe de chevet. L'introduction douloureuse de la lumière dans mes yeux a immédiatement dilaté mon iris, et provoqué une pulsion électrique à mon cerveau qui m'ordonna de me lever. Pas à pas, j'errais lamentablement dans mon appartement. Le salon avait déjà pris le temps de voir une ou deux pluies et peut-être quelques rayons de soleil. En contrebas, la Deule et son bras maritime étaient déjà jonchés de canoë, d'aviron et autres bateaux à traction humaine. Au loin, les arbres de la citadelle ondulent sous les giboulées froids et violent de cette fin d'Octobre. Il est quand même midi. Encore un matin sans "aboukiliwa"…

Et là, crac, le déclic, pourquoi "réveilles toi"? J'avais encore un peu de sommeil à rattraper… Mais ce n'est pas de ça qu'il s'agissait. Il s'agissait du truc plus profond qui sommeil en moi. Ce truc que je ne peux partager avec personne depuis mon retour le 1er septembre 2012 sur la terre froid et crasseuse de notre France. Ce truc que certains appellent le dépaysement, le décalage, et que tout le monde veut juger. "Non mais guigui ça va aller, c'est le retour à la réalité qui est dur"… Vous notez le mot le plus important de la citation précédente… retour à la REALITE… Comme si j'avais dormi pendant deux ans… Comme si tout ce que j'ai vu, vécu et partagé n'étaient pas réel… Je regarde bien devant. Je regarde tellement devant, que je me suis remis à utiliser un agenda pour y noter planning, rendez-vous, anniversaires, choses à faire… Réveilles toi!

 

Le monde ne s'arrête pas de tourner, si je cite un de mes intervenants qui n'omet que rarement de nous parler de ce "cadre espace-temps", j'analyse bien mieux la situation. 
J'ai 25 ans, bientôt 26. 


J'ai compris peut-être "trop tôt, ce qu'ils comprendront trop tard". 
Je souris pour ne pas être désagréable avec mes nouveaux camarades, qui oublient ce qu'est la "chance d'étudier".


J'ai saisi le regard d'un visage de métal par dessus mon épaule gauche. 
Je n'oublie pas tout l'amour d'une famille de sang et d'esprit.


J'ai suivi les veines des planches de bois, comme le pinceau du peintre. 
J'épouse chaque matin, les rives de la ville en cherchant mon propre chemin.


J'ai embrassé les coris de l'esprit revenant de mes fofos. 
Je bois avec les ancêtres et les vivants par respect de ce qui sera et de ce qui a été.


J'ai parlé avec les métamorphoses humaines de notre président. 
Je reprends enfin la plume et le papier pour écrire, décrire et retranscrire ce que mes yeux voient et mon esprit pense.


Je regarde ce masque d'enfant qui a brulé le papier pour mieux me voir.
Et il me dit doucement : "N'oublies pas"...

 

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Abou & Kiliwa

 

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16 juillet 2012 1 16 /07 /juillet /2012 18:35

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Je le sens bien que vous languissez…

Que votre bave a déjà atteint la barre espace de votre clavier…

Peut-être que vous allez être déçu par cette annonce digne d’un résultat boursier qui changera la face du monde…

 

 

Ca y’est c’est le dernier billet…



Le 21ème article d’un périple béninois…



C’est là que l’on peut se demander, quand les doigts parcourent nonchalamment le clavier, mais par quoi terminer ?

 

 

 

Par quelqu’un ?

Les rencontres ont été tellement nombreuses…

 

Par quelque part ?

Trop de lieux ont déjà été relaté ici…

 

Par quelque chose ?

Trop abstrait…

 

Par…demain ?

Fuck off demain… On verra… Et je ne vais pas écrire de la fiction après tout ça…

 

 

Non, le mieux c’est peut-être de simplement vous dire que ce pays,...ce Bénin est beau…


Je ne connais pas assez le monde pour pouvoir noter le Bénin, mais sa beauté n’est pas celle que vous croyez…

Ce n’est pas cette mannequin qui remplit nos panneaux publicitaires, et encore moins ce coucher de soleil ravageur avec une eau turquoise qui ondule entre quelques côcôtiers…

 

Non, la beauté de ce pays demeure dans son ignorance… Dans ce petit rien qui fait avancer des milliers de personnes avec le même amour du partage, du sourire, de cette passion de l’étrange et de l’étranger… Une insouciance dans le souci d’accueillir…

 

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           La vie est un chantier...

 

Bref…merci bien à vous les lecteurs, à vous les acteurs, et tous les autres…

Je reviendrais avec de nouvelles aventures…

 

 

 

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22 février 2012 3 22 /02 /février /2012 10:00

La tête plongée dans le vide d’une cuvette Delafon, des relancs franco-tribaux m’incisent le ventre. Désormais plus un seul jour ne passe sans avoir à supporter cette confrontation torride au laxisme de l’enseignement national de notre pays. Qu’il est dur d’appréhender demain, quand on sait qu’hier et aujourd’hui sont oubliés non seulement de nos livres d’histoire, mais aussi de nos mentalités. On oublie un peu vite que le nouveau socle de notre société est inéluctablement basé, ancré et soudé sur le métissage culturel.


Un métissage culturel qui se creuse autant que notre fameux « fossé social », qui chaque jour continue de s’éroder au point d’avoisiner la profondeur d’une plongée en apnée de Jacques Mayol.

J’en ai marre d’entendre encore des insultes racistes à cause de ma couleur de peau, et j’en ai marre d’entendre encore des résidents français prononcer leur fameux « je ne suis pas raciste mais… ». Dans quelques semaines, les français vont jeter dans une urne translucide un choix crucial pour déterminer si oui ou non on continue comme ça… De grâce quelque soit le candidat pour lequel vous voterez, réfléchissez juste un instant à la crédibilité de la France dans le monde de demain…

 

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Ceci étant dit, la vie reste belle au Bénin, et il est temps pour moi de revenir aux anecdotes africaines qui ont bercé ces derniers mois vos moments de blues métropolitains…

 

Parlons d’abord de moi…

J’ai découvert une nouvelle drogue incroyable… Elle m’empêche de faire de la moto, de boire une seule goutte d’alcool, me tord le bide comme si on m’avait envoyé un mélange sodabi-rhum-tartiflette-truffade, elle me fait voir des choses étranges comme en pleine journée des fractals au milieu de la route, elle me réveille la nuit soudainement pour me rappeler tous mes symptômes précédents… Elle s’appelle Flagyl, et est devenu mon fléau ces derniers jours…

Pour ceux qui prennent des nouvelles, ou qui suivent les articles, j’avais attrapé un parasite intestinal appelé Amibiase au mois de décembre, et j’avais donc pris ce traitement en période de fête… Voilà, qu’en fait, je n’ai pas pris le bon traitement, et j’ai donc appris à mes dépends qu’on ne prend pas des génériques…


Bref… Me voilà donc à la fin de ce deuxième traitement, et c’est officiel maintenant ces petits kystes sont bel et bien partis. Mais voilà que ma fleur intestinale n’est plus… Je dois donc prendre des « Vas-Y PoPaul » version levure pour régénérer mon système digestif, et surtout manger bien…

Alors c’est quoi « Manger Bien » pour un médecin d’ambassade, qui se prend pour Docteur House, mais n’a pas les compétences d’un P1 redoublant…


« Il faut TOUT laver à 50°C, et tout particulièrement utiliser de l’eau propre !

Ne rien manger d’acide, mais manger des fruits et des légumes quand même ! Privilégier les produits laitiers et surtout les yaourts !

Ne rien manger dans les maquis, les restaurants à 25000fcfa le plat c’est bien mieux !

Pas de poivre, pas de piments ! Pas d’alcool ! 

Ne pas se faire piquer par des moustiques, il faut les esquiver ! »

 

Ça va aller… Je passe encore une quinzaine de jour à peaufiner un gros projet de graf’ à la maison, je perds encore 5-6 kilos, et je serais de retour aux affaires début Mars si tout va bien !


Et c’est d’ailleurs début Mars que tout va se jouer. Le 10 Mars exactement, je serais à 6 mois de mon retour en France. Car oui, je reviens ! C’est officiel ! Bon ça veut dire deux choses pour vous, la première c’est qu’il vous reste 6 mois pour avoir l’opportunité de venir me rendre visite au Bénin ; et la deuxième c’est qu’il faut qu’on calle une date pour faire une grosse fête de retour, à l’image de celle du départ, j’attends donc avec impatience vos idées !

 

En attendant, j’ai pris ma première gamelle à moto ! Une chute au ralenti dans les bancs de sable de la route des pêches ! La moto n’a rien, mais ma cavalière et moi trois jolies brûlures sur le mollet droit ! Si je m’épilais régulièrement, j’économiserais désormais de la mousse…

 

J’ai aussi rendu visite au lac Ahémé, il va bien ! J’ai découvert un nouveau chemin de rêve pour s’y rendre.

 

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Après les courbes sinueuses et larges de la route entre Comé et Possotomé, un petit moment de détente sur le restaurant lacustre, avant de rejoindre un embarcadère pour y mettre la moto en bateau et vous avec… une petite traversée d’une quinzaine de minutes pour se retrouver en contrebas de TokpaDomé. Le rêve avait déjà commencé à opérer sur l’autre rive, mais il atteint des sommets quand sur une dizaine de kilomètres une piste étroite à quelques mètres du lac, vous promène entre végétations, villages, et merveilles du monde. Sereinement, sans faire gronder la moto, le bercement des sourires d’enfant ajoute un parfum mielleux aux saveurs végétales…

 

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And so what...?

 

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16 janvier 2012 1 16 /01 /janvier /2012 13:24

J’entends déjà les trois affreux au fond de la salle : « Y déconne Guigui, ça fait deux mois qu’il écrit plus rien ici… »

Ils n’ont pas tort, mais ils oublient aussi que ça fait trois mois que je n’ai pas de petit commentaire sur mes articles… Z’avez bien changé les gars…

 

Même si c’est le début de la saison sèche, il est vrai qu’il y a eu de l’eau qui a coulé sous les ponts. Et reprendre le clavier pour vous parler de tout ça, n’est pas évident…

 

Commençons peut-être par ça ; du 18 au 20 novembre, un petit homme aux cheveux blanchâtres et toujours vêtu d’une robe bouffante et d’écharpes multicolores est venu visiter cette belle capitale africaine. Un pick-up Mercedes, spécialement conçu pour la visite guidée était défretté depuis plusieurs jours… 

 

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« In nomine patris et filii et spiritus sancti, Amen.

Papus veni a Cotonous, i pagaillus sancti, Amen.

Papus vidi Cotonous, i peuplous crious, Amen… »

 

Liesse, joie, cri, pleur, bénédiction,… Que cette visite du pape au bénin fût incroyable. On ne parlera donc pas des quelques boutiques furent rasées pour l’occasion, histoire d’embellir la ville… On ne parlera pas non plus des reventes d’invitations à la messe papale… Mais on parlera tout de même des nombreuses bénédictions papales reçu par de nombreux béninois, togolais, nigérians, ivoiriens, italiens et consort… Autant de personnes qui désormais n’auront plus jamais de problème de santé, familiaux, financiers… Jamais ils n’auront d’accident de moto ou de voiture, ils ont été bénis…

On peut parler des heures de la véracité de ces propos, on peut parler des heures de la religion également. Mais rien, rien, ne nous empêchera de voir que la servitude religieuse guide aujourd’hui peuple et individu. Qu’à travers le monde, et pas seulement en Afrique, la religion est un moyen de continuer à y croire un peu… Surtout quand on sait que pour mon 26 anniversaires, certains amérindiens à plume ont choisi de m’offrir un feux d’artifice signant la fin du monde… And so what ?

 

Novembre… décembre… Période de fête, de dinde aux marrons, de feu dans la cheminée, de réunions familiales, de cadeaux, de cuite… Ah oui c’est vrai, ça c’est pour les pays du Nord !

 

L’amabilité culinaire d’un restaurant uppé de Cotonou (si ce n’est LE plus gros) a eu la merveilleuse idée de m’accorder deux bonnes semaines de réflexion sur mon estomac et mon organisme. Quelques petits parasites, plus connus sous le nom d’amibes, sont venus passées les fêtes dans mon ventre. Résultat du séjour, une bonne dose de fatigue, 7 kilos en moins, et aucunes gouttes d’alcool pendant dix jours… Faudrait penser à importer ça en France pour les femmes qui souhaitent faire une cure d’amaigrissement (tout en oubliant de marquer les quelques effets secondaires sur la notice, mais je crois que nos industries pharmaceutiques sont pas mauvaises là-dedans).

Bref, me voilà tout mal à manger du riz salé, des chips salées et boire du coca ou de l’eau, pendant une semaine toute particulière… Semaine de noël, de mon anniversaire et de « vivi cadjehoun »… J’ai pas trop envie de vous parler maintenant de ce fameux « vivi », premièrement parce que ça serait long et redondant, mais surtout parce qu’une vidéo débarquera bientôt sur vos écrans dans les prochaines semaines !

 

2012 arriva donc… Avec une bien belle équipe…

 

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Une année 2012 qui s’annonce chaude, avec ne l’oubliant un intérêt profond des français dans la politique. Une belle pénurie de pétrole au Bénin et une pénurie de gaz d’ailleurs… L’engagement de certains amis à venir… Et le point de non-retour, il ne me reste que quelques mois à rester sur cette terre et je m’interroge déjà sur « l’après », sur demain, et sur vous…qui devez bien vous pelez les miches en France !

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21 novembre 2011 1 21 /11 /novembre /2011 16:46

Perdu quelque part au cœur de la ville, dans ce quartier où nul ne dort, aucun contraste n’apparait, et pourtant il paraît qu’à peu près toutes les prostituées noires venues d’Afrique de l’Ouest, dans tous les pays du monde, sont passées par ces rues pavées. Beaucoup d’entre elles ne connaissent que ce minuscule quartier de Jonquet, qui comme l’indique la devanture devant moi n’a pas grandi depuis 2001. Les décibels colossaux qui se dégagent des maquis voisins n’influent pas sur le sommeil solide d’un enfant sous le porche…

 

Entre zems, camions et taxis, je prends le départ sous les larges blessures d’un soleil agressif. Les mosquées crient, les camions grondent et les marchés s’éveillent.

 

Cotonou semble se résigner chaque jour entre beauté et insalubrité, entre joie et peur, à la frontière d’un pays rayonnant qui accueille par delà le lac Nokoué, les villages lacustres, puis les palais, les collines pyrimidiques au milieu des forêts avant de dévoiler cascades, faune et château de sable d’exception…

La plage rabat un vent frais sur mes yeux fatigués. Entre les cocotiers du Sheraton et les dômes inaccessibles des ambassades, la route débouche comme une caresse délicate sur ce rond-point niché à quelques pas d’une grande surface high-tech et du futur logement papal. Ici tout est contraste, tout est en profond déséquilibre pour l’équilibre.

 

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Il n’y a pas si longtemps, cet équilibre accueillait silencieusement quelques étrangers.

 

Sans bruit, sans tapage, voilà que l’aéroport s’agite aux premières lueurs du jour, l’avion est là et eux aussi. Dans un vaste mini bus, les trois arrivants découvrent la latérite jaunâtre de la route de l’aéroport. Les sécurités de quartier ont déserté leur poste, la voie est dégagée jusqu’aux cocotiers gardant sagement l’entrée de mon appartement. Une première fois en Afrique, chez le grand frère et le fils expatrié…

Est-ce-qu’on peut engager la description de ces dix jours par les caractéristiques habituelles de la découverte de l’inconnu ? Je visualise déjà les gros titres dans leurs têtes pour leur retour : « Un choc culturel » pour le Figaro, « Une rencontre incroyable » pour Libé, «… » pour Charlie hebdo ou encore « Que fait-on de notre vie occidentale ? » pour le Canard Enchainé…

Quelques bribes de leur voyage… Entre les rencontres humaines et territoriales sûrement des images, des phrases, des sons, des poignées de mains subsisteront éternellement… En tout cas ne comptais pas sur moi pour vous dire combien les sourires des autres et leurs sourires m’ont touché…

 

 

En attendant dans cette nuit de novembre, l’avion les attends, la France aussi, et maman ne peux pas s’empêcher de me serrer dans ses bras… Elle repart avec une grosse douzaine d’enfants adoptés, mes frères béninois… La prochaine réunion de famille va être agitée…

 

 

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3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 13:00

Il est temps de reprendre la plume, après plus de deux mois de coupures…

L'air grave, et l'esprit perturbé, j'ai retrouvé ma petite soeur et mon grand-frère pour faire un grand bon en avant après une année sans eux...

 

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Une plume sur la France serait tout de même intéressante. D’autant que remettre les pieds en « métropole française » m’a mis une jolie claque dans mon visage désormais dégarni non-escogriffe… Par contre je vous préviens tout de suite, je n’ai pas envie de vous parler des moultes soirées que j’ai faites là-bas au pays du fromage et du vin… J’ai plutôt envie de vous parler de ce petit sentiment que j’ai ressenti en posant le pied sur le tarmac béninois : « Je suis chez moi ! ». Malgré la chaleur ambiante et la moiteur qui se faufilé dans mes narines ce dimanche 11 septembre dernier, il était clair que j’étais heureux de revenir, content de retrouver ma vie béninoise… Et je rejoins mon Nétienne qui m’a dit assez simplement : « j’espère que ton séjour en métropole c'est bien passé, et que tu n'es pas trop heureux de rentrer au Bénin (sinon ca veut dire que tu es foutu et que tu ne pourras plus refaire ta vie dans cette mégalopole de métropole)» …

 

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L’arrivée à Paris m’a piqué à vif… J’avais fait le choix de ne pas avoir de comité d’accueil, déjà parce que c’était sacrément galère pour tout le monde, et surtout parce que j’appréhendais mon retour, je voulais revoir la France tranquillement… Et quoi de mieux que la SNCF pour prendre son temps… En attendant Paris se défend d’être une ville pluvieuse et grise, il pleuvait et faisait grisâtre…

Au passage, j’avais un peu mal au crâne, le départ avait été rugueux. Quand vous avez une quinzaine de « djos » motivés comme jamais à vous rappeler la date de votre départ à la terrasse de Cadjéhoun,  vous pouvez être sûr que vous vous en rappellerez… Et que le décollage, le vol, et l’atterrissage ont été dur… J’avais vraiment l’impression qu’un cargo de bananes c’était écrasé sur mon front…

Me voilà donc au débarcadère de l’aéroport « Charles de Gaulle », 45 kilos 600 grammes de bagages en soute, et un peu plus de 15 kilos de bagages cabine. Ça fait quand même un peu lourd tout ça, mais il fallait mettre Jean-Lou et Thibaut dans les bagages… Avec un chariot, cette charge là, ça va… Mais quand vous devez vous taper le chargement dans le TGV en direction de Lyon, c’est beaucoup moins funky !

Le TGV va quand même sacrément vite, je me demande si je ne vais pas demander au chauffeur de ralentir un peu pour prendre soin de moi et de mon état post-aéroplané-béniniste…  Escale à Lyon, mon dieu ce qu’il y a du monde, et ils sont tous blancs en plus… Pas de pagnes, pas de musique forte dans les restaurants, on est servi ultra-rapidement pour un café, et ils ont la monnaie… Well, ça peut pas être aussi rose que ça la France…

Je suis fébrile, dans un peu plus de 35 minutes, je vais voir la sale ganache de ce ptit garçon nommé Arthur, qui (j’en suis persuadé) et aussi un peu fébrile sur le quai de la gare de Villefranche-sur-Saône ! Il n’a pas grandi, mais bon on l’aime comme ça ! Fausse RayBan garé dans une coupe volage, un petit sourire en coin, style faussement classieux, ça fait plaisir et même plus de le revoir ! La ville de Villefranche-sur-Saône tremble alors sur le son fraîchement arrivé de Yode, en hommage à Fifi ! Il fait beau, et c’est après une escale de courte durée et les retrouvailles avec le jambon sous vide, le pain français et un paté emballé chez Intermarché dans les locaux du Syndicat mixte du Beaujolais, que les deux compères (+ l’absent Julien OeufGood pour ce trajet, mais qui s'y est sacrément filé pour la suite du séjour!!!) partent pour ce qu’ils présagent (justement d’ailleurs) un mois de folie…


La suite, elle est simple, mais tellement riche…

Entre Clermont-Ferrand, Lille, Lyon, Verlinghem,  Les Metz, Loubeyrat, Londres, et milles et une nuit de folie, quelques dédicaces,


la belle rencontre avec les VG de l’Ema (Zapan, Pouppy, Pleymo, Manu, Tigrou, Aurélie, Fifou…) et leur rugby bafouillant mais de cœur,


les anciens et éternels (Julien & Jess [même si physiquement t’était un peu en dedans mon Ju], Benjamin [Et l’inoubliable disparition…], Q [J’entends… ?], Matt [Je t’attends], Julio[Pareil], Marie, Lulu, Loïc [pas de saloperies avec le mioche sur Lyon hein], Maximilien [le philosophe anonyme, mais non moins populaire, des Zazous], Bat’ & Clém[Prochaine escale au bénin], Alex[Sac à foutre], Eric [à l’année prochaine], Mat Lacan et Mél [Un ptit bout de pagne pour pas m’oublier], Cochela [et le caveau, ou l’inverse], Raoul aka LeGras […], Séb [La queue en panache], Julie, So, David le couz [je me vengerais], Pierrot [Ptit frère], Julien M.[Merci pour la soutennance ;) ], Idir, Cyril, le Max et Camille [merci pour le repas je vous attends aussi], toinou [London represent], Christel [I’m so disappointed…], Camille et Marion [je préfère Marion quand même…],


ceux et celles que j’ai râté (dont mon nétienne que je citerais une deuxième fois quand même)…,


la famille qui m’a tellement manqué (Parrain, marraine, tontons, tatas, cousins, cousines, papa, maman, petite sœur, grand frère, « nouvelle » grande sœur, Papich, grand-mère, Charles et Marguerite…),


et toutes ses nouvelles personnes croisées…

 

Le Bénin m’a accueillit comme pour mon départ, et je viens bientôt fêter mes un an sur le sol béninois...


En espérant vous voir nombreux venir partager une bière en terrasse, une journée en pirogue, ou une nuit cotonoise, je vous embrasse très fort !!!

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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 16:46

J’avais commencé depuis quelques temps, la rédaction de ma vie ici au bénin… Une narration autobiographique qui tourne autour de mon quartier, de mon travail, des rencontres, des péripéties… Le temps a filé, vraiment filé… Aujourd’hui je compte les derniers jours qui me séparent de mon retour pour les vacances en France, décollage prévu le 11 Août au soir… Avant de revenir et de continuer pour l’année 2011-12 mes aventures ici, je vous offre un dernier petit voyage, avant de vous retrouver prochainement…


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« La route cahoteuse de l’aéroport a laissé place à une piste de latérite ravinée par les pluies des jours précédents, puis à un fouillis d’ordures jetés par les kletanous et autres locataires courte durée de la voie. Remonter le fil de cette route des pêches conduit, depuis cette grande surface libano-béninoise, au début du pavé du quartier de Fidjrossé où bondissent de nombreux enfants demi-nus.

Là, après quelques minutes passées à ruser avec les ornières, la moto s’immobilise entre deux cocotiers qui encadrent majestueusement une porte verte foncée.

Banlieue du bord de mer de Cotonou, Fidjrossé s’offre à vous comme un délice de la boulangerie « La vallée ». Entre calme et pagaille, on peut marchander, manger, boire, se délasser, s’enlacer, s’entasser et s’encanailler…  Loin du tapage urbain et des kilomètres d’embouteillage motorisé, la fin-pavé de Fidjrossé annonce le début de la route des pêches et ses échoppes mi-bourgeoises mi-sauvages, un peu comme les filles du bar de Désiré qui vous offrent une vision 360° de leur capacité pectorale avec un murmure nonchalant « -Je vous sers quoi ? » « Une bière aussi fraîche que toi..! ».


A quelques pas de là, un tas de sable est laissé au milieu de la von comme une statue éphémère qui n’attend que quelques bras pour couvrir l’étang quoi l’entoure. Le quartier, malgré ses piscines exceptionnelles offertes par Mami wata et la saison des pluies, accueille les enfants vacanciers insouciants et insolents, mais loin d’être sans éducation. Certains saluent « Tonton Guillaume », d’autres courent vers lui en criant « MON POTE ».


Les zemidjans se marrent de ce yovo aux cheveux frisés et mal peignés, il faut dire qu’ils sont les concierges du quartier. Passant la journée à attendre une course, et à reluquer les gos qui passent une à une en remuant leur pagne avec une élégance sauvage. On peut parler du temps pour venir là-bas, mais une fois qu’on y est, on y est bien.


Les dimanches soir sur des sons à l’ivoirité certaine, on peut refaire le monde à quelques pas du pavé, en se délectant du vent marin et de la béninoise. Cette béninoise mousseuse, pétillante, croustillante, qui vous remplie de bonheur et de saveur. Toujours tendue, elle se vide rapidement, mais se remplace aussi vite d’un ksss-ksss amical. Et pourquoi ne pas tenter si le cœur vous en dit un poisson fumé accompagné d’AMIWO chez Francine. Vraiment la pension a beau être un lieu de passe, il est aussi enclavé qu’appréciable…


On s’est arrêté depuis tout ce temps devant cette porte verte sans poignet… Tournons donc la clé ! Choupette, la grande sœur, veille à ce que chaque soir sa moto-vitche soit là, elles ont beau avoir 110 cm3 de différence, le respect est énorme pour l’Indienne Apache et farouche face à Choupette !!! Qui d’autre que Choupette peut faire Cotonou-Ouidah de nuit sans feu ? Qui d’autre que Choupette peut porter 4 casiers de bières et quelques litres de bissap de fin pavé au café cauris ? Qui d’autre que Choupette peut avoir comme cavalier Jean-Lou ? Les sœurs dorment là, et se croisent la journée à intervalle irrégulier sans demander quoique ce soit, elles sont les gardiennes et les responsables de soirée des deux DJOS du 2ème étage de cette maison.


Après une manipulation mélangeant comique et absurde, la porte est close, et elle doit le rester… Au rez-de-chaussée, Monsieur Antoine aka pépé, veille à ce que celle-ci soit verrouiller nuit et journée. Ici c’est chez lui, et comme dirait K-mal pour sa mémé, chez nous « faut pas faire chier pépé ». Sa voiture obstrue régulièrement notre porte, comme un rappel aux voleurs et autres voyous, ici c’est chez pépé et pour rentrer vous devrait me passer dessus. Pépé est néanmoins un grand monsieur, droit et réglo… Si la maison va mal, il va mal ; si la maison fête, il fête ; si vous avez un problème, il a un problème… Pépé travaille beaucoup et est papa de deux filles déjà âgées qui vivent au premier. Les deux courent de droite et de gauche délaissant la marmaille dans toute cette grande maison. Une équipe composée de trois enfants débordants d’énergie et d’envie de pagailler, « faute d’étudier, si on reste enfermé, il faut bien faire preuve de créativité… ».


Chef aîné, Chris a laissé pousser son ventre à l’âge de 7 ans, il en a 8 aujourd’hui. Malpoli et ingrat, il essaye de sortir avec la fille de maison, Reine, 10 ans, qui doit se plier aux ordres de ces trois enfants gâtés. Pourtant Chris fait maintenant attention dans la maison, là-haut il y a Tonton Guillaume et Tonton Jean-Louis, et la dernière fois qu’ils sont montés pour manger le Gari de 4 heures, avec l’accord de Tonton Guillaume, Chris a eu la joie de découvrir le balayage de la terrasse. « Quand on mange GARI chez Guigui on nettoie le sol après, et ce n’est pas votre dada qui va le faire alors Chris prends le balai et zou » « Mais Tonton Guillaume, je n’ai jamais balayé » « Il faut un début à tout… ».


Impressionné, le petit Awade, fils unique de sa maman, s’est dit ce jour que lui non plus n’avait jamais balayé, alors il a essayé aussi… Awade a 4 ans, et dans le genre j’ai peur de rien, ni de personne, on peut faire de lui le grand-père… Pourtant son insolence s’est résorbé ces derniers mois, depuis quelques fessés de Jean-Lou et Guillaume, et quelques leçons chez ses grands-frères du 2ème étage. Awade adore les Playmobils, il cherche sans arrêt à venir jouer avec ceux de Guillaume. Sous les regards discrets de la petite sœur de Chris, qui n’ose pas entrer chez le Yovo, qu’elle a traitée de « sale yovo » il y a de cela quelques mois. Et ce « sale yovo » lui a donc remis les idées en place.

Malheureusement quand on a 4 ans et qu’on dit ça, on ne se rend pas compte de l’impact, et je me dis qu’en France probablement les enfants blancs font pareils à nos frères noirs, métisses et basanés sans comprendre l’impact de leur parole…mais qui les a éduqué… ?


Les enfants aiment le 2ème étage, pour les rares jouets qu’ils peuvent y trouver, mais aussi pour la terrasse, la musique et parfois le chocolat… Ils ne sont pas les seuls, malgré Pépé, quelques rares privilégiés sont venus déjeuner, diner, souper, dormir et parfois même danser dans ce qui est aujourd’hui ma vie quotidienne africaine et béninoise. Chaque matin, le même rituel avec Jean-Louis, celui du salut rasta… « Abukiliwa… » « Aboumfire ». Chaque matin, la même terrasse disgracieuse au sol, mais tellement large et dominante dans l’espace. On peut y sentir l’air marin et y voir au loin les violentes vagues de l’océan Atlantique s’abattre sur la plage de Fidjrossé. De l’autre côté de l’appartement, un potager recouvre la moitié de cette seconde terrasse, quelques melons ont poussés naturellement, des radis ont rapidement poussé avec la saison des pluies et un bananier continue, entre une foule de citronnelle, d’avancer vers le ciel radieusement. Coincé entre ses deux terrasses, un salon fraîchement designé qui  accueille encore et encore gos, awe, et autres militants artistes et activistes… Le cœur gros et la sacoche pleine, c’est souvent mets français, africains et gourmandises culinaires qui sont offerts aux plus chanceux ; un peu comme au temps du 10, rue des jacobins… »

 

A suivre...

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23 juin 2011 4 23 /06 /juin /2011 15:47
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19 mai 2011 4 19 /05 /mai /2011 21:35

Un froid matin de mai vient placer une ponctuation finale à cette nuit de tempête sur le littoral béninois. Quelques taules de l’école voisine ont fredonné, sous le vent et les percussions de la pluie violente, pour rappeler aux endormis que les fenêtres sont faites pour être fermé. Nous sommes le 9 mai, un lundi, et je ne sais pas pourquoi mais je me mets à compter sur le bout des doigts le nombre de mois… Le nombre de mois passé sur cette terre africaine… Depuis le 10 Septembre 2010… déjà 8 mois demain… Pourrais-je prendre le temps de faire l’inventaire des choses qui m’ont et me manque ? Avec quelques bouteilles de sodabi sûrement, mais là les seules choses qui me manque « made in France » se résume à quelques personnes que je n’ai pas besoin de citer.

La semaine passée je me suis réveillé les matins à côté d’une personne incroyable, d’une beauté aussi farouche qu’irrésistible, et d’un caractère suffisamment trempé et lunatique pour savoir m’envoyer me faire voir correctement. Un pâle regard laconique pour me demander la lune, que je m’efforce de refuser systématiquement. Un sourire lent et rare qui dessine le visage comme par magie… Rien de plus, rien de moins…


 IMG_0258_1.jpg

 

Le dernier week-end d’Avril avait été l’occasion de fréquenter l’aéroport de Cotonou pour le départ de mon (ex)famille d’accueil verlinghemoise. Un bonheur de pouvoir accueillir pour la première fois de ma vie dans MON chez moi une partie de ma famille… Et pour des vacances en plus…

 

Dimanche 17 Avril, il est 3h50 du matin, je viens de ramener Lexxus Legal, artiste de hip-hop congolais, après une virée dans la nuit mouvementée cotonoise pour raison professionnelle… Dans 1 heure et 40 minutes je dois être devant l’aéroport pour accueillir la famille Serien, qui me rend visite pour 2 semaines. Les premiers d’ailleurs à me rendre visite au Bénin, on ne peut pas leur enlever cet honneur, ni mon bonheur de revoir quelques visages familiers que je n’ai plus côtoyé depuis maintenant plusieurs mois…

Pas de stress à avoir, après une douche, trois cafés, un demi-film et une micro-sieste, me voilà à reconnaître de loin les 5 français que je connais au milieu de cette zone d’arrivée de l’aéroport.  C’est bien eux ! En route pour la maison, quelques minutes plus tard, j’ai la chance de découvrir quelques graines de semi pour mon potager [merci grand-mère chérie !!!], et d’autres merveilleux mets du Nord de la France (3 Monts, Maroilles, Jus de Pommes Perterellesque, Mimolette…). J’échange ces présents contre 2 belles chambres et un petit déjeuner européano-africain…

Les deux semaines seront chargées, après la découverte du marché de DANTOKPA, quelques pagnes achetés, André viendra prendre les mesures de toute la famille pour confectionner quelques habits sur mesure.

Mardi matin, départ pour le nord, un car à l’étoile rouge de Cotonou, nous conduira directement à Natitingou, où nous attends Ismaël notre guide pour le safari des deux jours à venir ! Pendant ce trajet entre traversée de Bohicon, Djougou ou Savalou, le chauffeur développera une acuité certaine à l’emploi du klaxon, et les petits Serien découvriront les films africains au style « Les experts Tombouctou »…


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Après une nuit à Natitingou, à l’hôtel Somba, nous partîmes le lendemain pour le parc de la Pendjari, où plusieurs animaux salueront notre arrivée pendant deux jours : gazelle, éléphant, babouin, grand calao, crocodile, hippopotame…

Plutôt que de partir le lendemain, nous choisîmes de prendre un chauffeur pour le retour à Cotonou…


Départ de Natitingou 15h00,

Arrivée à Cotonou 1h00 et quelques du matin,

Moyenne de route : 115 km/h

Type et état de la route : dégelasse

Haut le corps pendant le trajet : + de 100

Risques d’accident rencontrés : + de 100 (aussi)…

 

Le reste du séjour sera plus calme (quoique…)

Entre le mariage de Guillaume & Clotilde,


Selection-mariage-Clo-et-Gui--106-of-106-Ccoyac.jpg

 

Selection-mariage-Clo-et-Gui--74-of-106-Ccoyac.jpg

 

la visite de Ouidah, Porto-Novo, Ganvié,


ganvie.jpg

une douce nuit à Grand-Popo, une séance de Djembé, des courses aux marchés de Missebo et de Dantokpa, toute la famille s’envola finalement avec deux semaines de sourires et de découvertes dans les yeux…

 

Si le retour est dur pour eux, comment sera le mien ? 

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